vendredi 27 janvier 2017

Les moussaillons préparent la riposte !

Quand certains se demandent "à quoi bon signer", voilà pourquoi nous avons besoin de nous unir :

"Au Caf d'Aix, je fais partie depuis cet automne des encadrants d'un cycle de formation à l'autonomie en alpi, après l'avoir suivi il y a peu ... Pour nous, le terrain de jeu n'est pas bien loin, mais il est plus que jamais menacé, quelques équipeurs indélicats passent outre le comité de suivi de la charte d'escalade de la Sainte Victoire et commencent à perforer une à une les grandes classiques du TA à la Sainte (déjà au moins l'arête Genty, l'arête du grand couloir, les moussaillons...).
Je crois qu'il va y avoir besoin de jeunes pour défendre les falaises de la Sainte qui servent à la formation au TA de plein de Caf de toute la France : certains "anciens" cafistes (Jean-Paul Bouquier pour ne pas le nommer) se font d'ailleurs ouvertement traiter "d'Ayatollahs" et se sentent bien seuls pour défendre une charte obtenue il y a à peine 10 ans après de nombreuses concertations ...
"
Message transmis par Sylvain. 


Nous sommes actuellement en train d'écrire un dossier sur ce qui se passe à la Sainte pour expliquer le contexte et les enjeux, et exprimer nos points de vue.
Ensuite il faudra passer à l'action et redonner un second souffle à la Charte escalade, c'est pourquoi nous avons besoin de vous face à un équipeur qui prétend agir au nom de la "masse silencieuse des grimpeurs, qui n'est pas intéressée par le terrain d'aventure" !

Alors on pourra continuer à faire de belles initiations dans ces voies qui se prêtent particulièrement bien au terrain d'aventure, comme l'illustrent les photos suivantes...


Formation club dans les Moussaillons + arête SW
Formation club dans les Moussaillons + arête SW
Formation club dans les Moussaillons + arête SW
Formation club dans les trois pointes
Formation club dans les trois pointes

2 commentaires:

  1. Une unique réponse critique sur la démarche ... unique car ce sujet sur la pseudo invasion des voies sur goujons opposée à une pratique dite clean débouche souvent sur un dialogue de sourd!
    Profitant de mon expérience et donc de ma connaissance des deux pratiques je donne juste ci-dessous quelques arguments qui me semble (à mes yeux) des vérités !
    Il est faux d’affirmer que les itinéraires pour pratiquer de la grimpe engagée, à équiper par des moyens clean (pitons ou coinceurs), n’existent plus … il y en a plein dans les topos du Vercors ou de la Chartreuse par exemple (même des voies que j’ai ouvertes) … juste elles sont vraiment de l’aventure, de la vrai, et ne conviennent pas à ce que désirent les nouveaux adeptes de cette « pseudo » pratique aventureuse !
    Dans les années 60/80 où un grand nombre de voies dites classiques furent équipées … seules les lignes naturelles étaient regardées et convoitées … il en résultait un terrain assez dégueulasse, herbu et fracassé … ça peut plaire, j’ai grimpé ainsi pendant 20 ans … mais vraiment c’est juste parce que le choix entre de belles dalles sculptées propices à l’escalade sans tout un barda de cantonnier n’étaient pas encore envisageables ! Aucun risque que les goujons viennent les dénaturer ... immonde un jour ... immonde toujours!
    On ressort toujours les exemples des voies comme ULA (que j’ai grimpée en old style dans les années 70 je précise) … certes quand c’est ce genre de fissure (idem le yosémite) je conçois qu’il est souhaitable de la laisser aux adeptes des camalots … car il faut de tout pour faire un monde !
    Ce que je critique uniquement :
    C’est quand on fabrique du terrain d’aventure en équipant de quelques goujons par ci par là (l’aventure certes … mais au rabais … car sans aucun risque), le fameux TATA … ridicule selon mon jugement !
    C’est quand on fabrique des fissures en creusant la terre et le rocher … juste pour dire d’y poser un coinceur, alors qu’on vilipenderait la pose d’un goujon !
    C’est quand ces campagnes de déséquipement sont menées parfois par des grimpeurs intéressés ... genre se fabriquer des supports pas loin du domicile pour faire se dérouler les UF terrain d’aventure, ou des journées promène client pour BE/guide … A ce sujet le refus des voies faciles en chartreuse équipées à demeure, relève aussi de cette déviance !
    C’est quand on croit faire de l’alpinisme à la Sainte Victoire par exemple … car l’aventure ce n’est pas négociable et dans ce cas (comme dans les calanques), ce n’en est pas … dans mes jeunes années nous nous moquions des méridionaux qui faisaient des "Walker de Provence" à Bartagne ou au Pic Saint Loup …
    C’est quand la médiatisation impose de trouver un gadget pour se singulariser … genre faire un 8a équipé en goujons, sur coinceurs ... mais il existait aussi à mon époque faire des voies pieds nus … voire tout nu (si si ça a existé) !
    C’est ce besoin de se victimiser des adeptes de l’escalade dite classique … alors qu’ils ont des kilomètres de voies souvent non répétées à faire. Car, comme écrit plus haut, Il n’y aura jamais de goujons dans certaines lignes c’est évident, le goujon n’est que l’outil pour une escalade sportives où seul le geste gymnique importe, et où les vibrations de l’aventure sont absentes !
    Voilà … ce sont mes arguments … nul doute que vous en avez d'autres ! En plus je suis partisan, car pour avoir beaucoup grimpé en old style (même du tout coinceur, comme à Rum ou aux USA) cela ne m’a jamais captivé et même j’ai toujours trouvé cela assez peu amusant ! Préférant quand cela existait les voies équipées à demeure (à mon époque sur pitons ... qui est souvent aussi solide qu'un goujon)! Le bricolage … je n’en fait pas chez moi … alors autant éviter quand je grimpe (plutôt grimpais !)

    RépondreSupprimer
  2. Whaaa, Bruno, grand spécialiste historique du 5c/A1, tu as encore loupé une occasion de te taire. Quoi qu'il se passe, tu es contre, même si tu ne sait pas de quoi on parle. Tu as suffisamment exprimé ta nevrose sur C2C, inutile de venir systématiquement rappeler que toi, tu as eu la chance de faire de l'aventure et que nous, de toutes façons, ne pouvons plus, alors n'essayons pas.

    Cesse, s'il te plait, d'imposer avec tes arguments ridicules. Quel que soient le nom de ces pratiques, s'il y a des grimpeurs pour les apprécier, alors on doit leur laisser une partie du terrain, si minime soit elle. Certes il reste quelques voies non équipées qui ne le seront jamais, mais plus on avance, moins il en reste de belles.

    Je ne vois pas de quel droit tu te permets de juger et d'essayer de limiter une pratique qui ne te dérange pourtant pas...

    RépondreSupprimer